Les perturbateurs endocriniens

Dans ce monde, nous sommes entourés par des substances qui perturbent le fonctionnement de nos hormones.

Au cours de cette émission « Bonjour Santé » sur Canal Plus, je vous donne les pistes de compréhension de ce que c’est que les perturbateurs endocriniens et leurs conséquences

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47 thoughts on “Les perturbateurs endocriniens

  1. Salut vieux frère! Merci pour ce que tu fais .
    Est ce que les gouvernants en sont conscients?
    Est ce que les industriels au delà de leur profit informent directement les consommateurs a travers les etiquettes ou des annonces?

    1. Félicitations docteur
      C’était un plaisir de te suivre à l’émission sur canal bonjour santé.
      Encore félicitations pour ton passage.

      Tu es un exemple a et un modèle pour nous qui sommes tes cadets universitaires et de la fonction médicale

    2. Mon cher Cédric, les gouvernements ont des programmes de veille sanitaire, de statistiques sur la natalité, des exigences de certification santé pour les industries par exemple. Ces données sont exploitables. Pour le moment, il semble que la politique de santé actuelle en Afrique noir donne priorité aux maladies infectieuses et transmissibles du fait de leur impact à court terme sur la mortalité. Il va bien falloir regarder de plus près les maladies non transmissibles (diabète, hypertension, obésite…), la fertilité,certains cancers et leurs inducteurs dont les perturbateurs endocriniens peuvent en faire partis

      1. Très bel interview, Merci Docteur Chocolat.
        Il est vrai que cette problématique concerne aussi l’Afrique et cette réalité souvent est ignorée. De l’autre côté, les gouvernements africains ont-ils les moyens de mettre en place des mesures de veille et de surveillance sanitaire sur cette thématique lorsqu’on prend en compte toutes les priorités de santé qu’ils peinent à gérer ?
        Ce qui en mon sens accentue la pertinence de tels messages de sensibilisation pour éveiller notre conscience, nous population et sensibiliser les médecins dans leur exercice en particulier à l’attention des populations vulnérables ( femmes enceintes, enfants…)… Après à réfléchir sur comment gérer au mieux quand on connait l’impact de la barrière socio-économique sur les inégalités en santé en Afrique.

        Anyway, encore bravo Dr Chocolat

        1. Je pense à mon humble avis que nos gouvernements ferment les yeux et ne se sentent point concerner en ce qui concernent la politique de santé en général. Il y’a qu’à voir comment les infrastructures sanitaires sont dégradée et que dire de comment le personnel est maltraité surtout si celui ci indexe des éléments perturbateurs. Des affectations disciplinaires s’en suivent pour nepas avoir à répondre a des problèmes concrets. Ce qui est sûr faut continuer de dénoncer ces choses et c’est au peuple de prendre conscience qu’il ne compte pas sur les pouvoir publiques pour les sensibiliser et les préserver ils sont bien trop occupés à détourner de fonds qui soit disant en passant pourraient très bien financé des programmes éducatifs , ou de prévention/sensibilisation ou de dépistage.

          1. Marie,

            Si je peux me permettre de réagir à votre réaction, le changement ne peut s’opérer qu’avec une prise de conscience des 2 cotés et la population pour cela a besoin d’être informée, éduquée. Pour les gouvernements peut-être ferme-t’il les yeux mais une réalité de moyens s’impose. En terme de politique de santé une priorisation est toujours nécessaire afin de faire des choix pertinents car malheureusement on ne peut tout financer en même temps. Et évidemment que si il y avait moins d’argent détourné il y aura moyens de plus financer mais je maintiens que toutes les actions ne seraient pas possibles en même temps… même en Occident avec leur budget « adapté » ils sont obligés de faire des choix… Pour le coup je ne sais pas si cette problématique d’actualité devrait rentrée dans les priorités actuelles de santé publique de nos gouvernements…Par contre effectivement certains problèmes sont suffisamment de notoriété publique pour être étonné de ne pas voir d’actions du gouvernement.

            Alors sensibiliser les populations est déjà peut-être à ce jour le seul moyen efficace dans notre contexte actuel.

        2. Chère Marie N, ce que tu dis est très vrai. Mais, il y aura toujours l’obstacle et barrière socio-économique et les inégalités en santé en Afrique. Alors, il faut appliquer la politique de ses moyens, mais plus encore, il faut se donner les moyens de sa politique

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    3. Excellente prestation!
      Je retiens que les individus et la société dans son entièreté doivent trouver et adapter des solutions aux perturbateurs endocriniens.
      Faut-il redéfinir les contours du problème dans le contexte Africain avant d’envisager des solutions ou extrapoler les détails du problème tel qu’il est connu ailleurs et à partir de là réfléchir sur les remèdes au mal?

      1. Cher Alain, on va pas inventer la roue. L’Afrique doit s’inspirer des erreurs et des réussites des autres, et ensuite se réinventer selon son contexte. Les personnes vivant en ville ne sont pas soumises aux même influences que celles des zones rurales, celles vivant en foret seront influencées par d’autres effets que celles de la savane. Réflexion, Adaptation, analyse, prévention, action

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        1. Merci Docteur, Doit-on nécessairement et si oui Comment alors évaluer l’impact des actions prises pour faire face au péril que constitue les perturbateurs endocriniens?

          1. Mon cher Alain, ta question résume la problématique à laquelle il FAUT FAIRE FACE. Au niveau individuel, c’est à dire chacun à son niveau, il faut SE DONNER LA PEINE de décider de manger sain, prilegier les bouteilles en verre (sans colorant chimiques), limiter au maximum le contact des enfants avec des jouets en plastique et favoriser les jouets en bois, s’éloigner tant que ce peu des zones industrielles, des déchets et résidus chimiques, etc…bref un retour vers la simplicité. Tout ceci n’est pas si évident, d’où la nécessité de l’implication du gouvernement et des politiques.
            Il faut copier déjà ce qui se fait en Europe en terme de limitation d’exposition aux perturbateurs endocriniens et adapter cela au contexte Africain. Il faut constituer des groupes de travail dans les ministeres (écologie, santé, habitât, éducation, industrie, protection de l’enfance, budget, recherche… Etc) qui doivent se pencher sur ces questions et qui aboutirons à:
            – des études d’identification et des effets des perturbateurs endocriniens
            – des stratégies de protection de la santé en limitant les expositions aux perturbateurs endocriniens
            – des études de suivi en continu des populations exposées et de leurs descendants
            -Une politique de Santé qui met LE PATIENT ET SA SANTÉ au centre des préoccupations
            -L’INFORMATION PAR TOUS ET POUR TOUS est l’arme la plus dissuasive.

            SAUVER LA POPULATION AUJOURD’HUI du paludisme ou du VIH pour les exposer à des maladies touchant la fertilité, le diabète et les risques de cancer serait dommage

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    4. Merci beaucoup Dr Chocolat !
      C’était super intéressant. La question de la recherche relative aux perturbateurs m’a particulièrement intéressé.
      Est-ce que sur le plan préventif il y’a d’autres mesures pour atténuer l’effet de ces perturbateurs endocriniens.
      Merci encore !!

  2. Hi Bro. I always hesitated to get into your blog but couldn’t resist after watching your intervention on Bonjour Santé, I had to react. Thanks for all your inputs, interventions and advice on health issues. Kudos

  3. C’était un plaisir de vous écouter docteur… j’avais pas encore entendu parler des pertubateurs endocriniens.
    Svp Un topo supplémentaire dessus serait intéressant docteur. Merci

  4. Bravo cher confrère ton message était pertinent et surtout que même nous médecins généralistes nous n’avons pas souvent conscience de la gravité de ces perturbateurs endocriniens. continue ne t’arrête surtout pas

    1. Merci mon cher Jean Louis,
      Belle intervention, tu fais honneur aux endocrinologues Africains.
      Je te souhaite beaucoup de courage, et bon vent.

    2. Toujours un plaisir de t’ecouter dr chocolat. Et merci pour le sourire.
      On a un phénomène récurrent, ces dernières années au Cameroun, je ne sais pas pour les autres pays, ce phénomène de « marketing de réseau » pour lequel des personnes commercialisent des produits (gadgets et autres médicaments) aux « vertus détoxifiantes », qui sont consommées par de nombreuses personnes. Penses – tu que ses produits soient capables de ce dont on les qualifient?? Ne pourraient- ils pas être de puissants perturbateurs que nous rajoutons inconsciemment à nos corps.
      En dehors du politique, comment est-ce qu’un individu lambda pourrait diminuer les perturbateurs endocriniens dans sa vie de tous les jours, puisque même la vendeuse de vivres frais utilise les pesticides et autres pour augmenter ses productions. De façon pratique que nous conseilles – tu?!

      1. Larissa, peut-être que oui, peut-être que non. Je te recommande de regarder dans la composition de ces produits si certains contiennent des produits repérés comme perturbateurs endocriniens. Il est difficile pour moi de juger ces produits sans les connaître véritablement.

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  5. Félicitations pour cette brillante intervention et merci d’avoir aborder ce sujet si important pourtant qui ne semble pas inquiéter nos dirigeants africains et encore moins nous.
    La question que je me pose est qu’est ce que je peux faire à mon niveau pour limiter mon exposition? Si vous pouvez, Dr Chocolat nous en dire un peu plus à ce sujet s’il vous plaît. Merci et bonne continuation

  6. Ta vidéo doit être diffusé en boucle pour interpeller les politiques en Afrique. Oui y’a le palu, oui le vih tue encore mais le pb d’environnement doit être aussi saisi à bras le corps.
    Un plateau de télé n’a rien d’aisé mais tu y étais comme un poisson dans l’eau…ton sourire, ton verbe et la simplicité des termes choisis ont permis de rendre ton intervention digeste..
    Et si j’ajoute la touche poivre et sel que présente déjà ta chevelure on comprend aisément le sourire permanent qui a accompagné la présentatrice pendant toute l’interview !
    Proud of u guy!!

  7. Bonsoir Dr JL
    J’ai été édifié par votre intervention, le sujet est d’autant plus préoccupant que comme vous le dites nous sommes immergés dans cet environnement hostile pour notre système endocrinien.
    Il semble à la limite utopique d’envisager un retour au bio compte tenu de la pression industrielle et des changements des habitudes alimentaires.
    D’ailleurs à ce propos Jean-Louis, peut-on penser que la Nutrition dans tous ses aspects (changement d’habitude par l’éducation des populations et même des professionnels de la santé, promotion de l’agriculture bio, etc.) puisse être une voie de salut pour les africains qui  »occidentalisent » inexorablement leur hygiène de vie ?
    D’un autre côté, la consommation d’aliments riches en antioxydants peut-elle avoir un effet protecteur sur les effets des perturbateurs endocriniens ?

    1. Cher Fernand, merci pour ce point crucial que tu touches que sont la qualité de l’alimentation et les modifications des habitudes de vie en Afrique. Par exemple, ce monde est victime de sa propre envie de la disponibilité permanente de tout, tout le temps: on veut des fruits ou des aliments même hors saison naturelle de croissance, et cela implique donc des engrais, des traitement pour croissance rapide, absence de repos des sols, des usines rapide de transformation ( donc déchets), additifs pour faire grossir les chair des poulets…etc… Mon conseil est de choisir autant qu’on peut les aliments jugés sains, cultivés et produits de manière saine, en y ajoutant le moins possibles des additifs chimiques. L’Afrique peut encore offrir cela. L’activité sportive est une bonne alimentation sont les meilleurs antioxydants naturels.

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  8. Bjr Doc Chocolat
    Bravo pour ton émission. Ils sont biens là les perturbateurs endocriniens, cachés là où on en doute pas. Colorant alimentaire, réhausseur de goût, cosmétiques…j’en passe.
    Ils agissent lentement et silencieusement sur le système endocrinien qui coordonne l’harmonie entre le fonctionnement des différents organes.

  9. Bonjour Doc,

    C’est toujours intéressant de découvrir de nouveaux éléments sur les rapports que nous avons avec notre environnement.
    J’ai lu récemment que les problèmes tels que les myomes et kystes étaient beaucoup plus répandus chez les femmes afros. L’une des pistes sérieuses seraient l’utilisation excessive des défrisants chimiques pour les cheveux. Tout cela pourrait-il avoir un rapport avec les perturbateurs endocriniens ?

    Merci 🙂

    1. Chère Leo, les myomes sont vieux comme le monde, et ils n’ont pas attendus l’invention de défrisants chimique?. Les myome sont des tumeurs bénignes de l’utérus qui le plus souvent ne s’accompagnent pas de symptôme. Mais quand symptomatique ou jugé à risque de l’être, il est un motif fréquent de consultation. L’échographie contribue beaucoup à leur découverte fortuite. Ces myomes sont sensibles au contexte hormonal de la femme.Toutefois, les défrisants chimiques peuvent contenir des substances qui pourraient contribuer à perturber les hormones, et modifier en exagérant, neutralisant ou freinant les effets naturels de ces hormones. On est encore au tout début de l’identification des perturbateurs endocriniens, et on doit encore aller plus loin et faire plus d’études. Chaque pays doit se soucier de son contexte et y trouver des solutions

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  10. Merci De Chocolat pour ton interview, de ton allocution ce qui m’a le plus marqué c’est sur le faite de alimentation « Bio » , étant donnée qu’aujourd’hui près de 50 voir 60% des consommables sont industrialisés même la somme eau qui coule du robinet ne nous n’épargne en rien es il possible d’échapper ses perturbations uniquement en évitant d’être en contact avec eux? Toi qui est dans un environnement ou les choses bougent nous a notre niveau que pouvons nous faire pour les générations a venir pour ne pas voir nos progéniture à développer les cancers et autres à la longue!?

    1. Cher Willy, l’information est une arme dont tout le monde dispose et qui doit être utile et utilisée. Mon conseil est de choisir autant qu’on peut les aliments jugés sains, cultivés et produits de manière saine, en y ajoutant le moins possibles des additifs chimiques. L’Afrique peut encore offrir cela. L’activité sportive est une bonne alimentation sont les meilleurs antioxydants naturels. Il faut rechercher la bonne santé, et on sait où et comment la trouver
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  11. Bravo Dr
    Il s’agit effectivement d’ un serieux probleme ces pertubateurs endocriniens
    Merci pour les explications claires et pour la sensibilisation.
    Bonne suite…

  12. Belle séance d’éclairage
    Les enjeux sont désormais clairement établis !
    Vivement la mise sur pied de ces protocoles de recherche en Afrique
    ??

  13. Belle intervention. Je trouve la recommandation de limiter les effets très pragmatiques et orienter vers une action préventive. À pratiquer ou quotidien !

  14. Mon cher Jean Louis,
    Dans les précédents commentaires, tout étant dit, il ne me reste plus qu’à te dire toute ma fierté pour tout ce travail de conseils et de sensibilisations que tu fais.
    Reçois mon soutien inconditionnel.
    Bravo l’ami.

  15. Cher Dr Chocolat,
    brillante présentation comme toujours!! la problématique que posent les pathologies causées par les perturbateurs endocriniens de même que les autres maladies chroniques non transmissibles se résumera un jour prochain à une seule question; Comment faire evoluer les nouvelles technologies sans altérer la qualité de vie des populations?
    Le « manger bio » devient de plus en plus difficile dans cette sociéte de consommation vorace et capricieuse.
    Les politiques africaines actuelles ignorent complètement ces fléaux d’un autrre genre et se concentrent sur les pathologies transmissibles, notamment infectieuses. on rsique de se reveiller trop tard comme souvent d’ailleurs et obligé de ne gerer que les complications par ce que nous n’avions pas eu notre mot à dire quand on pouvait encore prévenir.
    Cela remet en question également la forme et le fond du développement à realiser en Afrique. Un malheur venant toujours avec des leçons, les erreurs de sociétés dites evoluées doivent nous permettre d’éviter certains piègent et de repenser notre modernité. l’Afrique doit demeurer ce berceau de lhumanité sur lequel mère nature pourra toujours se reposer pour devenir meilleure.
    Pour finir, les perturbateurs endocriniens étant inévitables dans notre environnement actuel, que dire à nos malades qui ont du mal à se nourrir et à soigner la paludisme normalement, qu’ils doivent en plus eviter tout un tas de choses qu’ils consomment et cotoient au quotidien dans un environnement sans couverture sanitaire ni action préventive véritable sur le sujet?
    encore une fois, très belle intervention!! courage et force

  16. Super intervention dr Chocolat? et merci pour tes précieux conseils. Nous attendons d’autres interventions .

    Bonne continuation et courage

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