Je m’appelle Maurice Valéry, j’ai 43 ans et vis aux USA. J’avais 160 kg, j’ai été diagnostiqué d’un diabète en été 2019. Voici comment je me suis battu et j’ai vaincu mon diabète.
Ma vie avant le diagnostic
En début d’année 2019, je pesais environ 160 kg. Mon alimentation, pour ma part, semblait équilibrée : je ne buvais pas d’alcool, je ne mangeais pas trop de sucreries en dehors des gâteaux et je faisais du sport. Je me croyais très actif. Je ne buvais pas de jus ou de sodas depuis près de 6 ans. Je buvais juste des boissons énergétiques (Gatorade, Powerade, etc..) après le sport et de l’eau dans la journée.
Les symptômes apparents
En été 2019, après l’une de mes séances habituelles au gymnase où je passais 2 heures à faire du sport, j’ai bu 2 bouteilles de boissons énergétiques d’environ 1.8 l chacune comme à mon habitude après mes exercices. Le même jour, j’ai débuté à avoir des envies fréquentes d’urine pendant toute la journée. Toutes les 2 heures direction les toilettes, c’était inhabituel pour moi. Mais je me disais que j’évacuais probablement toute l’eau et graisse que j’avais ingurgitées.
Cette nuit-là, j’ai transpiré énormément. Je continuais d’uriner continuellement après m’être couché, à tel point de m’empêcher de dormir profondément. J’ai ressenti de la fatigue dès la matinée.
Pourquoi aurais-je dû m’inquiéter ? C’était probablement normal
Le lendemain, j’étais l’un des coaches de l’équipe football américain de mon fils. Il faisait très chaud. J’avais fini mes exercices au gymnase quelques heures plus tôt, et j’avais ma bouteille de boisson énergétique. Je l’ai bue entièrement.
Même scénario, mais plus intense.
«Tonnerre», ce fut comme une pluie qui ne s’arrêtait pas : aller aux toilettes toutes les heures pour uriner. J’ai même failli me pisser dessus tellement c’était difficile de résister et de contenir cette envie. Quelque chose n’allait pas et ne me paraissait pas normale.
J’ai commencé à rechercher sur mon application WebMD, qui donne des informations sur les symptômes et des maladies probables, les symptômes que je présentais. Beaucoup trop de maladies reliées à ces symptômes dans cette application, il me fallait un avis. Alors je me décidai d’aller aux urgences le lendemain matin. De plus, la nuit précédente avait été aussi pénible que les récentes.
Le ciel me tombe sur la tête, le diagnostic
Aux urgences ils m’ont fait des examens d’urines. Je vois encore l’infirmière entrer dans la salle de consultation avec les résultats des analyses d’urine et me dire : « vous avez le diabète de type 2». Elle m’expliqua que mon taux de glucose dans le sang était de 5.7 g/l et que la moyenne était entre 0.70-1.10 je crois.
Je me rappelle être resté très calme. Je pensais à cette maladie que j’ai vu pendant tant d’années chez mon père, mes oncles et tantes. Je me suis ressaisi et j’ai commencé à poser des questions « Où ? Quoi ? Comment ? Qu’est-ce-que ? », car dans ma tête c’était un nouveau challenge qui se présentait à moi. J’ai demandé à l’infirmière ce que ça voulait dire «avoir le diabète de type 2» et ce que je devais faire à partir de cet instant. Elle m’a donné une liste de ce que je devais et ne devais plus consommer pour ramener mon taux de glucose à un niveau raisonnable.
J’entends sa voix comme une sentence du juge. Elle m’a dit entre-autre de me priver de tout ce que j’aimais manger, à savoir du sucré (glucides) et le gras (lipides) et que je devais juste manger de la salade, des œufs bouillies et du bacon. Tout le reste était à éviter pour le moment, même les fruits en dehors des pommes, ne boire que de l’eau. Et moi de demander « et la boisson énergétique », et elle m’a formellement interdit cette boisson. Elle m’informa que la boisson énergétique était probablement l’une des causes de mon hyperglycémie puisque j’en prenais en grande quantité. Apparemment une bouteille d’un litre de boisson énergétique contiendrait à peu près 56 grammes de sucre, ce qui est l’équivalent de la quantité de sucre qu’un individu devrait consommer en une journée, et moi j’en prenais parfois 2 fois plus. Elle mentionna que les athlètes de haut-niveau (ce que je n’étais plus) pouvaient se permettre de consommer cette quantité de sucre, parce qu’ils brûlent beaucoup plus de calories par jour que la population normale non sportive.
Ma phase de déni et d’analyse
« Le diabète est-il curable ou réversible ?» Elle me répondit avec cette arrogance que je n’ai pu oublier jusqu’à ce jour, « vous pouvez être guéri si et seulement si vous arrivez à perdre 25 kg , et là encore, mais ce serait très difficile». Mon ego est touché.
Elle me trouvait incapable de perdre du poids ?
Après cette visite, j’étais décimé, abattu. De plus, ma femme me rappelait tout le temps de modérer mes portions sinon je risquais de faire un diabète. Je l’entendais déjà me le rappeler… Est-ce que je méritais ce qui m’arrivait ?
Ma femme fut la première personne que j’appelai… et j’en ai pris pleins les oreilles. Je le méritais. Tout ce que je croyais bien faire avec le sport n’était plus suffisant. Et il y avait aussi l’âge. C’était comme si le monde s’effondrait sous mes pieds avec ce verdict de diabète. Je me demandais : « pourquoi moi ? pourtant j’avais essayé d’être prudent ».
Ma visite chez le médecin généraliste 2 jours après les urgences m’a apporté un peu plus d’informations sur le diabète. Le médecin m’a prescrit des cachets « à petites doses pour contrôler ma glycémie » disait-il.
Mon plan d’attaque et ma motivation
Ma décision est prise. Je vais battre cette maladie avec tous les moyens à ma disposition.
J’ai débuté un régime alimentaire draconien, j’ai amplifié mes séances d’exercice physique. J’ai contacté mon ami d’enfance, Endocrinologue qui tient un site internet sur le diabète et les maladies hormonales, Docteur Chocolat.
Je lui exposai mon plan d’attaque. Il me dit que le régime draconien n’était pas recommandé, mais je devais me prouver quelque chose. Nous avons eu un entretien de plus d’une heure. Je comprenais de mieux en mieux, et je trouvais une écoute, et des propositions de solutions. J’ai lu sur internet, je me suis documenté, j’ai intensifié mes connaissances sur « mon diabète ». J’avais déjà toutes les informations dont j’avais besoin grâce à Docteur Chocolat. Ainsi ma consultation chez l’endocrinologue aux USA fut juste une formalité pour plus d’assurance et un suivi près de chez moi. Mais, pour une première rencontre, il n’avait renforcé ce que je savais déjà.
Ma première bataille gagnée me donnait espoir
Il y a 2 ans j’avais été diagnostiqué avec une hypertension artérielle. Mes deux parents l’ont plus ou moins eue. Le diabète et l’hypertension artérielle seraient héréditaires dit-on. Donc j’étais le candidat parfait pour les avoir. Cette même année j’avais perdu du poids, suivi une alimentation meilleure pendant 6 mois et j’avais plus eu besoin de prendre des médicaments.
J’étais déterminé et décidé à faire de même avec ce diabète : changer mon train de vie et mes habitudes quotidiennes en accentuant les exercices physiques intenses et une alimentation équilibrée.
Mes habitudes de vie, ma routine avant mon diagnostic de diabète
Avant mon diagnostic de diabète, j’avais un train de vie qui en parti, et seulement en parti à la vue de mes connaissances aujourd’hui, pouvait être considéré comme satisfaisant. Ma routine consistait avant d’aller au travail :
- Me lever très tôt le matin tous les 2 jours avant tout le monde (4h40)
- Être au gymnase et faire du sport de 5h10 à 6h30 du matin
- Faire un footing pendant 45 min (4 km)
- Faire de la musculation pendant 20-30 min
- Consommer ma boisson énergétique (1.8 l) (humm… oui… humm)
Je mangeais beaucoup de sucreries (Céréales sucrées, lait avec du sucre) au petit déjeuner. Mon déjeuner et au dîner étaient riches en aliments gras, avec un dessert sucré à chaque fois. Tous mes plats étaient accompagnés de pain, mes portions étaient énormes. Certes je ne buvais que de l’eau, mais apparemment il faut plus que cela pour ne pas faire un diabète. Le vendredi soir était le jour de Pizza dans la famille. Je mangeais 4 à 5 tranches.
Au boulot, je restais assis toute la journée.
Les jours où je n’allais pas à la gym, je me gavais. Je savais que le lendemain je perdrais des calories en faisant du sport. Ça marchait plus tôt dans ma jeunesse, mais avec l’âge, le métabolisme ralentit énormément (je pense), et on ne perd plus ces calories et les graisses aussi facilement comme avant. On les accumule plus, on les brûle plus lentement, on est moins actif.
Ma vie après mon diagnostic
J’ai opté pour un changement drastique dans mes habitudes alimentaire et l’intensité des activités sportives, bien que ce ne soit pas recommandé pour tous. J’ai arrêté de prendre du lait (en dehors du lait de soja), des frites de pommes et autres fritures, céréales sucrées, pattes, chips, boissons énergétiques, pain blanc. Friandises sucrées, gâteaux et tout le reste ont été éliminés pendant 3 mois pour régulariser ma glycémie. Mes portions étaient réduites au strict minimum. Je donnais à mon corps uniquement ce dont il avant besoin, et non ce dont il avait envie.
Concernant mes activités sportives, je suis passé à un footing tous les jours (au lieu de tous les 2 jours).
De plus, je rajoutais (tous les 2 jours) une course de 6,5 km au gymnase après musculation, et les autres jours c’était 3 km dans mon quartier. Le weekend je courais 10 km. J’ai maintenu ce rythme constant pendant les 3 mois.
Ma confiance en moi était boostée. « Cette infirmière pensait que je ne pouvais pas perdre 25 kg » me disais-je.
Je pensais aux recommandations du Docteur Chocolat de « ne pas faire dans les extrêmes », mais je me sentais dans mon équilibre, c’était mon choix, ma motivation.
Les Résultats de mon changement
Avec cette routine, j’ai perdu 30 kg en 4 mois, mon taux de glycémie est descendu dans la moyenne. J’ai atteint le poids que je m’étais fixé, à savoir 130 kg en Octobre. Dans mes vêtements, je suis passé de la taille 58 (46-48) à la taille 54 (44-46). Par la suite, j’ai continué dans ma discipline, mais avec plus de souplesse. J’ai rajouté quelques aliments comme les pattes faites de légumes en très petites quantités, des gâteaux en très petites quantités. La pizza, ce n’est plus tous les vendredis, et c’est uniquement 1 à 2 tranches. Je continue mon entrainement pour maintenir ma forme.
Au mois de Janvier 2020, visite chez l’endocrinologue. Les résultats de ma dernière analyse sanguine montrent une amélioration spectaculaire. Mon médecin m’a proposé d’arrêter les cachets et de continuer avec ce que je faisais parce que ça marchait apparemment. Donc je suis revenue à la moyenne 0.70 à 1.10 g/L de glycémie, identique à ceux qui n’ont pas le diabète.
Le maintien
Le plus dur reste à faire à savoir maintenir ce rythme et continuer à être rigoureux. Mais avec de la persévérance et de la discipline tout est possible.
J’ai beaucoup appris de cette maladie et tout comme de mon hypertension. Il faut toujours passer ses visites médicales annuelles surtout si nous avons un membre de notre famille directement touché par ces maladies chroniques. Nous sommes à risques de les avoir si nous ne sommes pas prudents.
Ma famille, et ma femme en particulier, a pris cette maladie comme un défi pour garder toute la famille en bonne santé. Elle m’aide à me maintenir sur la bonne voie.
J’espère que mon expérience aidera et instruira plus d’une personne contre ce diabète et qui se répand rapidement partout dans le monde avec la montée des fast-foods et de la mauvaise alimentation.
J’ai encore le diabète, mais ma nutrition et mon activité sportive sont mes traitements efficaces.
Je suis Maurice Valéry, voilà comment je me suis battu, j’ai vaincu et maîtrisé mon diabète.
Le commentaire du Docteur Chocolat
Le terme « vaincre le diabète », même si il n’est pas tout à fait approprié, traduit l’esprit guerrier et volontaire de Valéry de « contrôler son diabète ». Il termine en parlant de « maîtrise du diabète »
Les conseils de l’infirmière traduits dans ce récit, doivent être pris dans ce contexte, c’est à dire de « propos rapportés par Valéry ». C’est un personnel médical des urgences. Elle n’est pas spécialisée ni dans l’annonce de diagnostic, ni dans les conseils nutritionnels et diététiques, ni dans l’éducation sur le diabète. Ainsi, ses conseils doivent être mieux encadrés par un personnel plus spécialisé.
Le régime dans le diabète et la perte de poids équivalent apprendre de nouveau à manger uniquement ce dont on a besoin, manger sain et équilibré, faire de l’activité sportive. Les méthodes draconiennes ont souvent des effets néfastes dans le temps avec une reprise de poids progressive dans le temps.
Valéry n’a pas fait tout parfaitement avant son diabète, comme nous tous. On a découvert son diabète… et il y a mis de la volonté.
Il a cherché à bien faire. Il a adapté au mieux les recommandations médicales à sa vie de tous les jours, et même un peu trop et de façon trop drastique… mais ce fut son choix qu’il était prêt à assumer.
Il a de la volonté.
Il a appris sur son alimentation. Il sait comment mieux manger. Il sait l’importance de perdre du poids et comment y arriver.
Il n’a pas besoin de médicament pour le moment, peut-être un jour ce sera le cas. Mais les efforts actuels repousseront ce moment le plus loin possible.
Maurice Valéry
Félicitations à Maurice. Et merci à toi Dr C. pour cet accompagnement toujours constant.
Je crois qu’il faut surtout retenir que devant tout facteurs de risques autant familiaux que personnel il faut beaucoup insister sur la prévention. La discipline personnelle est bien là clé. J espère pouvoir l appliquer à moi même un de ces jours lol. Bonne continuation
Merci Raoul
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Wouah !! Très belle histoire, il faut vraiment beaucoup de détermination et de volonté personnelle pour réussir de telles prouesses, c’est l’étape première à valider avant de se lancer dans un tel combat, et je pense qu’elle l’a très bien démontré, la perte de kilos superflus est toujours hyper compliqué surtout si le morale n’est pas au top , d’où la nécessité de parfois se faire aider d’un spécialiste (endocrinologue, nutritionniste,psychologue…) Ou de s’intégrer dans des groupes d’entraide! Merci encore Dr
Merci Edwige. Il avait effectivement de la détermination.
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Félicitations Valéry et merci pour ce témoignage qui reflète très bien le style de vie de beaucoup d’entre nous qui font une bonne activité physique suivie d’un repas copieux sous prétexte que çà équilibrera bien la balance. ?
Chère Christelle, con histoire ressemble effectivement à celle de beaucoup d’entre nous ou de nos proches.
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Très beau témoignage…
« Je donnais à mon corps uniquement ce dont il avait besoin, et non ce dont il avait envie» ,
En 4 mois perdre 30kgs, il faut le faire !!!
Bravo a l’effort, Bravo a l’effectivité des résultats !!!
2 thumbs up !!!
Merci cher Dimitri.
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Bravo. Toutes mes felicitations à Valery. Dompter son diabète c’est possible! C’est avant tout changer profondement ses habitudes sur tous les plans. C’est là, l’une des clés.
Attention de plus en plus aux boissons énergétiques, à coup de publicité, elles sont de plus en plus pourvoyeuses de diabète. Elle n’apporte pas plus d’énergie qu’une bouteille d’eau et une alimentation équilibrée.
Merci doc chocolat!
Merci cher RAZAK pour ton commentaire si précieux.
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Nice Dr , thank for sharing.
It’s good for patient to keep positive attitude with their chronic diseases.
May be I will do like you: to impulse patient with chronic disease in another medical specialties like epilepsy in neurology to share their stories, maybe all this can improve the management of theirs disease.
Thank you Ann Mel
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Super témoignage.
Merci à Valery et au Docteur Chocolat pour cette très interessante histoire.
L’éducation thérapeutique de nos patients est importante dans la prise en charge des maladies surtout celles chroniques avec lesquelles nos patients doivent convivre chaque jour.
Un accompagnement avec plusieurs spécialités permet au patient de se sentir encadrer pour atteindre des objectifs comme c’est le cas pour ce patient qui est depuis le départ fort motivé.
Merci Alain. Ta remarque ressemble beaucoup à celle d’un professionnel de la santé.
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Waouh……je vais faire comme toi……Mon Goal de cette année….Merci beaucoup pour la motivation..
Belle réaction Valérie. Ta motivation est déjà contagieuse
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témoignage fort intéressant et fort encourageant, bravo!
Néanmoins quelques questions si vous permettez :
– une perte de 30kg en 4 mois soit environ 7kg par mois n’est-ce pas un peu trop rapide ? notamment dans un projet sur du long terme ? Par ailleurs une telle vitesse de perte n’expose-t’elle pas à des risques de carences ?
– l’IMC est-ce un indice de santé dont l’interprétation et la « signification » sont similaires indépendamment de l’origine du patient ? je pense à cette idée dont j’ignore l’étayage scientifique qui fait état d’une densité osseuse plus importante chez les populations africaines que les caucasiens
– l’article parle de conseils du Dr Chocolat d’éviter « les extrêmes », quelle est la définition de mesures extrêmes pour ce genre de projet de santé ?
Merci
Cher D, effectivement la perte de poids de Valery a été rapide, voir même trop rapide. Il est conseillé de perdre 10% de son poids dans les 6 premiers mois. Une perte de poids trop rapide met le corps dans une situation de stress. Toutefois, partir de poids élevés ( par exemple 160 kg) en éliminant tout le « superflu » d’apport d’aliments, et en mangeant simplement équilibré peut donner des résultats spectaculaires. Valery y a ajouté aussi une intensification de son activité sportive, ce qui a pour beaucoup aidé. Le contrôle de l’évolution de son poids, de ses habitudes alimentaires (des apports caloriques, protéines, vitamines, oligoéléments, glucides, lipides) doivent rester dans un équilibre permettant au corps de ne pas être en manque.
Concernant l’utilisation de l’IMC, ce n’est pas un indice parfait, et on trouvera toujours des particularités dans des population qui le rendra moins fiable. Les sujets avec une masse musculaire importante auront un IMC plus élevé ( comme les bodybuilders, les joueurs de rugby), de même pour ceux avec une taille moyenne plus petite (comme les personnes originaires d’asie), pourtant il ne s’agit pas forcement de graisse. L’IMC a été choisi car facilement utilisable. Mais il existe des mesures plus précises et plus fiables incluant le pourcentage de masse grasse, masse mince, poids de l’eau, poids des os, poids des muscles etc… Ces outils ne sont pas utilisables au quotidien
Parlant des extrêmes, il est défini en faisant allusion à 2 principes: (i) garder un apport alimentaire équilibré et (ii) mener une activité physique adaptée pour son corps. Par ces termes, tu comprends bien que l' »extrême » est définit par rapport à chaque individu, selon les objectifs de perte de poids. Garder ses habitudes alimentaires (des apports caloriques, protéines, vitamines, oligoéléments, glucides, lipides) dans un équilibre avec une activité physique régulière, adaptée et permettant au corps de ne pas être en manque, restent la règle.
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Bonjour et merci pour vos réponses très détaillées.
Un point qui semble donc important est d’être soit accompagné d’un spécialiste soit avoir une bonne information sur l’équilibre nutritionnelle lorsqu’on s’inscrit dans une démarche de perte rapide de poids afin d’éviter des carences… carences qui exposent à des risques pour la santé de même que la maladie (obésité) en elle-même…
Bravo à Mr. Valéry qui est un témoignage des capacités des patients ayant la bonne motivation.
Merci beaucoup Valery pour ce partage. Félicitations pour cette première victoire. Stay healthy!
Waouh c’est juste incroyable!!! Quelle détermination.
Donc c’est possible de surseoir le tmt ado ou anti hta après stabilisation des chiffres? Si oui quels autres facteurs faut-il prendre en compte?